mercredi 22 juillet 2015

LA RENAISSANCE AFRICAINE : Refonder la puissance de Kemet

Il devient certain que plus rien ne sera comme avant, averti Mbog Bassong, dont les éditions ANYJART se font l'honneur de publier son dernier ouvrage : LA RENAISSANCE AFRICAINE : Refonder la puissance de Kemet. 

La Renaissance de Kemet, engagée depuis les travaux de Cheikh Anta Diop et de Théophile Obenga, laisse entrevoir le siècle des Lumières Africaines, probantes et réconfortantes.

Les vérités, naguère tues, sortent de la nasse installée par la pensée cartésienne. Du coup, les « mystères » de Kemet s’éclairent ; les initiés ouvrent les portes des confréries : ils y attendent les fils de Kemet à la recherche de la grande Source.

Le chantier de l’avenir est donc là, en nous, et devant nous. Nous commençons à peine à y entrevoir la lueur de l’espérance dans un océan de souffrances et de misères, mais transformées en richesses de « vies », d’amour et de beauté.

Nous ne verrons pas tous « la grande Cité des Dieux », le nouveau Thèbes. En revanche, nous avons pour mission de préparer un meilleur avenir pour nos enfants réaffirme Mbog Bassong, avec raison. Aussi devons-nous devenir des Sphinx, gardiens jaloux de nos traditions.



Cet opuscule propose, en quelques pages, un compte-rendu des débats scientifiques de notre temps. Il est question que nous en tirions toutes les conséquences pour nous-mêmes et pour l’idéal de refondation de la puissance de Kemet.

Cosmogénèse kamite


Ceux qui parmi nous, pensent que les mythes de nos ancêtres africains seraient incompatibles avec la notion de « modernité » doivent absolument lire "Cosmogénèse kamite", publié par ANYJART (cf. anyjart.com).

Plus 3000 ans avant la Bible, nos ancêtres ont rédigé les premiers Textes Sacrés monothéistes de l’histoire humaine qui servirent par la suite indéniablement de balise aux rédacteurs des textes sémitiques. Cela, beaucoup de spécialistes l'ont déjà avoué.

Les Textes Sacrés de nos ancêtres nous révèlent enfin leur vision spirituelle certes voilée de mystère (d'où le recours aux mythes) mais totalement inédite car reposant quant au fond, sur une démarche volontairement scientifique.

Ainsi, en lisant leurs Textes de Révélation sur l’origine de la vie, on découvre que celle-ci émane d’un Dieu unique et qu’un puissant Chaos avait précédé l’Ordre, lors de la formation de l’univers.

Par conséquent, il leur sembla indispensable de comprendre comment l’Ordre était parvenu à triompher du Désordre mais aussi comment le Créateur avait oeuvré pour parvenir à ce formidable résultat et ainsi rendre la vie possible.

Car le cœur de l’homme étant le siège d’un conflit permanent entre l’Ordre (Maât) et le Désordre (Isefet), ils jugèrent qu'il était nécessaire de fonder les bases d’une immense Sagesse capable de permettre à l’homme de vaincre en lui Isefet.

C’est alors qu’ils établirent une vision non pas Théologique mais Cosmo-Théologique digne d’attention, qui fit par la suite l'objet d'un plagiat évident sans pour autant que les sources réelles soient mises à nue. 


Parconséquent, le livre que Niousséré K. OMOTUNDE vous invite aujourd’hui à découvrir et dont les Textes initiatiques de l’Afrique impériale restent de brillants témoignages, marquera à jamais, votre quête spirituelle.

A découvrir aussi ici !

L'épopée du Roi Narmer

Publié aux éditions ANYJART, "L'épopée du Roi Narmer" est un conte basé sur une histoire vraie, celle du Roi Narmer, le fondateur de la civilisation de Kémet en 3200 de l’ère ancienne africaine.

En effet, il y a plus de 5000 ans dans la belle cité nubienne de Nekhen (au sud de l'Egypte), la Reine Néféréty et le Roi Scorpion se réjouissaient ensemble de la naissance du petit Prince Narmer.

Ils ne savaient pas encore que leur fils deviendrait l’un des plus grands souverains du continent Africain et surtout qu’il allait réaliser l'unité des hommes et femmes de la vallée du Nil pour fonder la première civilisation moderne de l’histoire de l’humanité : KEMET (l’Egypte ancienne).

Ce conte destiné aux enfants est accompagné d'un feuillet pédagogique qui leur permettra de découvrir leur patrimoine historico-culturel dans l'univers de la royauté pharaonique. 

Illustré avec passion par Djaïbré Asha Maât, "L'épopée du Roi Narmer" est un merveilleux conte pour enfants, conçu par Nioussérê Kalala Omotunde. 


Mais au-delà du conte, diverses activités ludiques (jeux, coloriages…) permettront aux enfants de se familiariser avec leurs Humanités Classiques Africaines.

Prières et Hymnes de nos Ancêtres Kamits

C'est un ouvrage passionnant et publié aux éditions ANYJART, que vous invite à découvrir Nioussérê K. OMOTUNDE. 

Il s'agit d'une part, de découvrir nos Humanités Classiques Africaines dans le domaine de l’historiographie des Religions et d’autre part, de saisir l’antériorité attestée scientifiquement de la spiritualité africaine antique.

Nos ancêtres Africains, fondateurs du monthéisme et de la civilisation nubio-égyptienne sont les auteurs d’innombrables prières et hymnes qu’ils destinaient au Créateur Universel et cela dès la fin du IVème millénaire de l’ère ancienne africaine (dite Kamite).

Comme  en témoignent divers égyptologues de tous horizons, la théologie monothéiste kamite et les écrits des prêtres de Kemet, furent les principales sources d’inspiration des rédacteurs des ouvrages religieux extra-africains qui apparurent, plusieurs millénaires après (Bible, Coran, Torah), ce qu'atteste d'ailleurs la Bible TOB dans son introduction. 

A ce titre, "Prières et Hymnes de nos Ancêtres Kamits" est un ouvrage qui met les points sur les "i".

Pourquoi devons-nous continuer à faire du stop sur les ouvrages des étrangers pour prier notre Créateur qui ne nous est point étranger. L'homme n'est-il pas né en Afrique par la volonté de Dieu ? Qui a dit que les Africains n'avaient point eu de Messager divin, ni de Texte Sacré ?

Ousiré, fils de Dieu, jugeant les vivants et les morts, 3000 ans avant le christianisme !
Ces prières et ces hymnes que l'ouvrage vous convie à découvrir, sont ceux de nos ancêtres lumineux.

A vous de les parcourir, sans plus attendre pour vous faire votre opinion ! Vous pouvez cliquer ici !

mardi 21 juillet 2015

Akhenaton n'est pas l'inventeur du Monothéisme !


Pour des raisons diverses et variées, en grande partie liées à la falsification de l'histoire africaine, nombreux sont ceux qui veulent à tout prix affecter au pharaon Akhenaton (né sous le nom d’Amen-Hotep IV, vers -1350 de l’ère ancienne africaine), l’origine de la spiritualité monothéiste. 

Ceci notamment depuis qu'il a été confirmé en haut lieux que le Psaume 104 de la Bible n’est en réalité, qu’un plagiat de son Hymne au Créateur sous le nom d'Aton.

Mais voyons tout d'abord quelques faits :

Dans cet hymne spirituel kamit, nous lisons ce passage qui nous servira ici de fil rouge : « Ô Dieu Unique, qui n’a point d’autre au-dessus de lui ».

Savez-vous que cette affirmation philosophico-spirituelle, qui fut dite et notée pour la première fois en Afrique noire par nos Sages Kamits inspiré par la Maât divine, a été par la suite largement reprise et copiée par de nombreux auteurs de Textes Sacrés extra-africains ?

A ce titre, la science a beau confirmer l'origine africaine de l'apparition de  l'écriture sur support souple (papier vient de papyrus), nombreux sont ceux qui tardent à sortir de leur aliénation culturelle et spirituelle. Car, nos ancêtres ont inventé la notion de Textes Sacrés, il y a près de 6000 ans, en utilisant le terme MEDJAT (Livre) NETCHER (Saint, Sacré). Nous n'avons donc rien à apprendre des autres en matière de spiritualité !

1- Des copies flagrantes

Nos Textes Sacrés Africains, regroupés au sein de la bibliothèque d'Alexandrie par les Ptolémées envahisseurs de l'Egypte sous la houlette d'Alexandre le Grand, ont largement été utilisés par des auteurs extra-africains pour rédiger leurs textes. Les preuves sont aujourd'hui nombreuses !

Par exemple, dans le Coran qui date du 9ème siècle, la Sourate 2 verset 163, dit en mot à mot : « Votre Dieu est le Dieu unique ; Il n’y a point d’autre à part lui».  

De la même façon, dans la Bible qui date du 1er siècle, on trouve dans Marc 12, verset 32, le même emprunt à la Théologie Kamite en ces termes : « Dieu est unique et qu’il n’y a point d’autre que lui ».  
A ce stade, il faudrait néanmoins penser une jour à rendre à Pharaon ce qui appartient à Pharaon ! Seul le mensonge se couvre du manteau de la vérité pour avancer dans l'ombre !


2- Une vérité affirmée bien avant Akhenaton

Que Dieu soit appelé Aton ou Amon par nos ancêtres africains de la vallée du Nil, son symbole spirituel est toujours resté le soleil

En effet, nos ancêtres considéraient que le soleil ne pouvant être souillé par la présence de l'homme (aucune fusée ne pourra jamais y poser des humains), sa pureté divine était une évidence éternelle pour tous, d'où le fait qu'ils se tournaient vers cette unique présence céleste lumineuse pour s'adresser à Dieu sous le nom de "Ptah", soit le "Créateur de l'Univers" ou encore "" pour le "Dieu" de lumière (n'oublions pas que le terme "Dieu" procède en réalité du latin "Deus" qui désigne simplement la Lumière).

Évidemment, il n’y a qu’un seul soleil dans le ciel. Voilà pourquoi les débats portant sur le polythéisme ou le monothéisme des Égyptiens anciens sont tous ridicules. Les Textes laissés par nos ancêtres sont tous explicites sur ce point.

Mais, il convient de noter que la vision d'un Dieu Unique, Créateur de l'Univers en Afrique noire est de toute évidence, antérieure à Akhenaton.

En effet, dans un papyrus conservé au Musée du Caire et remontant à Aménophis II, (soit l’arrière grand père d’Akhenaton), nous lisons cette affirmation qui lève le voile sur la vérité : « Il est l’Unique, il n’y en a pas d’autres à part lui ».

Enfin, dans les Textes dits des "Pyramides" (v 456), soit plus de 1600 ans avant Akhenaton, nous lisons encore cet hymne adressé à Dieu qui proclame :  "Gloire à toi, l’Unique !".

Le terme même servant à désigner l'écriture hiéroglyphique est tout aussi explicite. Nos ancêtres parlaient des MEDOU (les Paroles) NETCHER (de Dieu). Si Med(ou) est au pluriel (le "ou" étant la marque du pluriel), Nétcher est lui bien au singulier.

En conclusion

C'est une pensée théologique profondément monothéiste qui a fécondé la civilisation de Kemet avec néanmoins une particularité qui en fait son originalité : Le Mono-originisme !

Nous y reviendrons !

Bilan du 1er Symposium sur les Mathématiques Africaines















Klodya (pour anyjart.com) : Bonjour, j’ai le plaisir de partager avec vous cette entrevue avec Jean Philippe Omotunde, co-fondateur de l’Institut Africamaat à Paris et qui enseigne aujourd’hui les Humanités Classiques Africaines a l’Institut ANYJART de Guadeloupe mais aussi en Martinique à l’Institut Per Ankh Maâtinik. Alors avant d’entrer dans le vif du sujet, comment puis-je encore vous présenter ?

NK Omotunde : Bonjour, notre tradition ancestrale kamite nomme ceux qui font cet effort de transmission pédagogique de notre patrimoine historico-culturel des « Sesh n Maât », soit des « Scribes de la Connaissance/Vérité ». J’ai donc un nom kamit qui est Nioussérê Kalala Omotunde.


Klodya : Alors Kalala Omotunde, votre structure Anyjart a organisé à la Bibliothèque Paul MADO de Baie-Mahault, les 27 et 28 février 2015, le 1er Symposium sur les Mathématiques Africaines en direction d’un public d’enseignants et d’encadrants sociaux.  Pourquoi une telle thématique ?

NKO : Vous savez, les Mathématiques Africaines, leur histoire, leur diversité et leurs atouts pédagogiques demeurent inconnus du grand public. Certains pensent même qu’il s’agit d’une utopie. Pourtant il existe de nombreux colloques internationaux et des articles de presse qui en parlent.

La réalité est que l’Afrique noire, depuis l’époque coloniale, a été arbitrairement marginalisée de l’histoire intellectuelle de l’humanité. C’est donc contre cette injustice que toute l’équipe d’Anyjart a souhaité réagir en organisant ce 1er Symposium.


Klodya : Vous dites en quelque sorte que l’on parle facilement des mathématiques chinoises ou arabes mais pas des mathématiques africaines ?

NKO : Citez moi le nom de deux mathématiciens africains de l’antiquité ? Vous voyez, et pourtant il fallait bien être mathématicien pour bâtir les pyramides.



Klodya : À l’entrée de la bibliothèque Paul Mado, votre exposition a fait sensation. Pouvez-vous nous en parler ?

NKO : En effet, nous avons présenté au public une magnifique exposition structurée en 2 thèmes : « Inventions et découvertes du Monde Noir » et « Histoire des mathématiques ». La première a été conceptualisée par Anyjart et est destinée aux scolaires (collège, lycée) et la deuxième fut réalisée pour le FESMAN en 2010 (Festival mondial des arts nègres) qui s’est déroulée au Sénégal et nous remercions l’association Racines de nous l’avoir mise à disposition.

Pour lire la suite, cliquez ici : Anyjart