Pour des raisons diverses et variées, en grande partie liées à la falsification de l'histoire africaine, nombreux sont ceux qui veulent à tout prix affecter au pharaon
Akhenaton (né sous le nom d’Amen-Hotep IV, vers -1350 de l’ère ancienne
africaine), l’origine de la spiritualité monothéiste.
Ceci notamment depuis
qu'il a été confirmé en haut lieux que le Psaume 104 de la Bible n’est en
réalité, qu’un plagiat de son Hymne au Créateur sous le nom d'Aton.
Mais voyons tout d'abord
quelques faits :
Dans cet hymne spirituel kamit, nous
lisons ce passage qui nous servira ici de fil rouge : « Ô Dieu Unique, qui n’a point d’autre
au-dessus de lui ».
Savez-vous que cette affirmation philosophico-spirituelle, qui fut dite et notée pour la première fois en Afrique noire par nos Sages Kamits inspiré par la Maât divine, a été par la suite largement reprise et copiée par de nombreux auteurs de Textes Sacrés extra-africains ?
A ce titre, la science a beau confirmer l'origine africaine de l'apparition de l'écriture sur support souple (papier vient de papyrus), nombreux sont ceux qui tardent à sortir de leur aliénation culturelle et spirituelle. Car, nos ancêtres ont inventé la notion de Textes Sacrés, il y a près de 6000 ans, en utilisant le terme MEDJAT (Livre) NETCHER (Saint, Sacré). Nous n'avons donc rien à apprendre des autres en matière de spiritualité !
1- Des copies flagrantes
Nos Textes Sacrés Africains, regroupés au sein de la bibliothèque d'Alexandrie par les Ptolémées envahisseurs de l'Egypte sous la houlette d'Alexandre le Grand, ont largement été utilisés par des auteurs extra-africains pour rédiger leurs textes. Les preuves sont aujourd'hui nombreuses !
Par exemple, dans le
Coran qui date du 9ème siècle, la Sourate 2 verset 163, dit en mot à mot :
« Votre Dieu est le Dieu unique ; Il n’y a point d’autre à part lui».
De la même façon, dans la Bible qui
date du 1er siècle, on trouve dans Marc 12, verset 32, le même emprunt à la Théologie Kamite en ces termes : « Dieu
est unique et qu’il n’y a point d’autre que lui ».
A ce stade, il
faudrait néanmoins penser une jour à rendre à Pharaon ce qui appartient à Pharaon ! Seul le mensonge se couvre du manteau de la vérité pour avancer dans l'ombre !
2- Une vérité affirmée bien avant Akhenaton
Que Dieu soit appelé Aton
ou Amon par nos ancêtres africains de la vallée du Nil, son symbole
spirituel est toujours resté le soleil.
En effet, nos ancêtres considéraient que le soleil ne pouvant être souillé par la présence de l'homme (aucune fusée ne pourra jamais y poser des humains), sa pureté divine était une évidence éternelle pour tous, d'où le fait qu'ils se tournaient vers cette unique présence céleste lumineuse pour s'adresser à Dieu sous le nom de "Ptah", soit le "Créateur de l'Univers" ou encore "Rê" pour le "Dieu" de lumière (n'oublions pas que le terme "Dieu" procède en réalité du latin "Deus" qui désigne simplement la Lumière).
Évidemment, il n’y a
qu’un seul soleil dans le ciel. Voilà
pourquoi les débats portant sur le polythéisme ou le monothéisme
des Égyptiens anciens sont tous ridicules. Les Textes laissés par nos ancêtres sont tous explicites sur ce point.
Mais, il convient de noter que la vision d'un Dieu Unique, Créateur de l'Univers en Afrique noire est de toute évidence, antérieure à Akhenaton.
En effet, dans un papyrus
conservé au Musée du Caire et remontant à Aménophis II, (soit l’arrière grand
père d’Akhenaton), nous lisons cette affirmation qui lève le voile sur la vérité : « Il est
l’Unique, il n’y en a pas d’autres à part lui ».
Enfin, dans les Textes
dits des "Pyramides" (v 456), soit plus de 1600 ans avant Akhenaton, nous lisons
encore cet hymne adressé à Dieu qui proclame : "Gloire à toi, l’Unique !".
Le terme même servant à désigner l'écriture hiéroglyphique est tout aussi explicite. Nos ancêtres parlaient des MEDOU (les Paroles) NETCHER (de Dieu). Si Med(ou) est au pluriel (le "ou" étant la marque du pluriel), Nétcher est lui bien au singulier.
En conclusion
C'est une pensée théologique profondément monothéiste qui a fécondé la civilisation de Kemet avec néanmoins une particularité qui en fait son originalité : Le Mono-originisme !
Nous y reviendrons !